Pour fêter ses 50 ans, l’association adiham-SAVARAHM a changé de nom et s’appelle désormais ADIHAM !
L’enfant est dit normal quand il répond à ce que l’adulte attend de lui , disait R. Steiner. Cette réflexion pose bien le problème de l’observation et de l’évaluation des comportements ou des productions du jeune enfant par les enseignants comme par les psychologues.
Pour aider les uns et les autres à mieux comprendre et assumer leurs rôles respectifs, Pierre Vayer et Charles Roncin examinent minutieusement la signification des critères, des épreuves et des tableaux de développement utilisés dans l’observation des jeunes enfants. Ils fournissent également, car l’ouvrage se veut résolument pratique, de nombreuses références et des modèles pertinents, c’est-à-dire adaptés à la diversité des situations.
Tout au long de ce travail construit à partir de leur propre expérience, les auteurs montrent combien le psychologue peut apporter aux personnes qui interviennent professionnellement dans le monde de l’enfance, et combien celles-ci peuvent lui apporter. Cette complémentarité des personnes et des rôles est une condition indispensable pour que l’action éducative puisse évoluer d’une relation centrée sur les activités vers une relation centrée sur l’enfant et le groupe.
Ce livre est à la fois celui d’un auteur, Henri BASSIS, écrivain et poète, dont les chansons mises en musique par Joseph KOSMA, Jean WIENER ou Jean FERRAT sont sur bien des lèvres, et dont la tragédie “Gracchus Babeuf” a fait les beaux jours du théâtre de Pierre SANTINI, pour le bi-centenaire de la Révolution Française – en même temps qu’il est aussi l’expression d’une pensée collective, le Groupe Français d’Éducation Nouvelle (GFEN), dont Henri BASSIS est le président.
La problématique d’Éducation Nouvelle qu’il expose, dans une dialectique ininterrompue de considérations théoriques ou principielles et de pratiques qui leur donnent leur sens, est la tentative permanente de la résolution de la contradiction de nature de l’acte pédagogique – à savoir, la nécessité de transmettre l’héritage culturel et mental de l’Humanité et la la conviction que cette transmission ne prend de signification que si précisément elle n’est surtout pas transmission donnée-reçue, mais re-création-invention.
Elle repose sur le pari philosophique du “tous capable!”, non pas la croyance en une égalité naturelle, “innée”, qui nierait l’intervention-rupture de l’individu, mais la conviction que l’égalité potentielle existe, et que sa réalisation-conquête est, comme dirait Jacquard, la manifestation d’une humanitude neuve qui se construit. au fur-et-à-mesure qu’elle détruit, ou contourne , ou dépasse les prétendues fatalités.
Elle exige un révolution radicale de la pensée de l’éducateur dans on rapport avec l’élève. ” Faites-en vos égaux afin qu’ils le deviennent”, disait déjà Rousseau. Mon problème, à moi qui sais (ou crois savoir), cesse de devoir expliquer à l’autre. J’arrête de croire que l’autre ne peut comprendre que si je lui explique. Mon problème devient de commencer à croire que l’autre peut se passer de moi pour penser. Et ma pratique, en cohérence avec ma philosophie, consiste à en créer les conditions.
Cette bataille d’idées (et d pratiques) de l’Éducateur Nouvelle entre aujourd’hui dans un champ historique qui ne concerne plus seulement l’école, mais la Société toute entière. Je veux dire l’ensemble des relations humaines et sociales dans le réseau social, quel qu’en soit le champ prétendument spécifique. C’est une bataille de Civilisation sans doute, comme disait Romain ROLLAND, la plus grande question de notre temps.
Ce livre est écrit sous la forme de “dialogues”, non pas par référence à Platon, ni même à la revue du GFEN, mais parce qu’il a paru à l’auteur que cette forme correspondait parfaitement a l’expression d’une pensée plus complexe que péremptoire, soucieuse des contradictions qui enrichissent, et plus assurée de la pertinence des questions à poser que des réponses provisoires qui peuvent u être avancées
L’auteur nous invite à porter un regard attentif sur les conduites des Malades d’Alzheimer et sur celles que nous adoptons avec eux. C’est toute la question de l’expression comportementale qui vient à se poser à leur propos, au même titre que chez tout un chacun.
Nous sommes entraînés à pénétrer dans les mystères de la communication inconsciente. Il devient alors nécessaire de s’interroger sérieusement sur les aspects idéolgiques du rôle attribué, sans preuves formelles, aux lésions cérébrales.
Un tel fil directeur permet de progresser dans la connaissance de la maladie du point de vue du malade.
Mieux se représenter son mode de pensée, sa problématique et ses besoins psychologiques, permet de mieux organiser sa prise en charge et d’apprendre à négocier avec lui. La pratique sociothérapique, dont les principes sont exposés, en fournit une illustration concrète.
Oyez, lisez, regardez et goûtez, bonnes gens – enfants, écoliers, parents, adultes, éducateurs – l’histoire de notre double et frère auprès de la cabane de sorcière, des arbres qui chantent ou griffent, des fils d’araignée et des souris, de la porte et du trou de serrure, du sac, de la musique et du livre…
Car ils ont leurs propres pensées , cette phrase capitale nous concerne comme parents, comme accompagnants chargés d’éducation, comme intervenants dans l’apprentissage de la vie si nous acceptons de privilégier l’approche relationnelle avec les enfants. Et cela depuis les mouvements secrets du petit embryon encore protégé dans le ventre d’une femme jusqu’aux orages et plénitudes de l’âge adulte en passant par toutes les étapes du développement.
Après Françoise Dolto et stimulé par son travail, Jacques Salomé nous montre combien l’essentiel d’une existence se joue parfois dans les premières années de la vie. Si les bébés et les jeunes enfants n’ont pas beaucoup de mots pourparler, ils ont beaucoup de langages pour s’exprimer. L’auteur dévoile ici quelques-uns de ces langages avec lesquels le bébé, le jeune enfant et plus tard l’adulte vont tenter de se dire, de ne pas se dire aussi, de se signifier, et peut-être d’exister.
Nouvelle édition réactualisée d’un ouvrage qui a fait ses preuves, durant des années, auprès des spécialistes de l’alphabétisation : centres de formation, formateurs, associations de bénévoles.
Des objectifs réaffirmés :
– Répondre aux besoins de tous les jours : vie pratique, santé, droits sociaux…
– Permettre une insertion effective sur le marché de l’emploi, impossible à réussir aujourd’hui si l’on ne sait pas lire !
– Tenir compte de la diversité actuelle des publics migrants : variété des pays d’origine, présence accrue des femmes …
Menant de front l’apprentissage du français oral et écrit, une méthode éprouvée pour assurer l’autonomie des apprenants
Nouvelle édition réactualisée d’un ouvrage qui a fait ses preuves, durant des années, auprès des spécialistes de l’alphabétisation : centres de formation, formateurs, associations de bénévoles.
Des objectifs réaffirmés :
– Répondre aux besoins de tous les jours : vie pratique, santé, droits sociaux…
– Permettre une insertion effective sur le marché de l’emploi, impossible à réussir aujourd’hui si l’on ne sait pas lire !
– Tenir compte de la diversité actuelle des publics migrants : variété des pays d’origine, présence accrue des femmes …
Menant de front l’apprentissage du français oral et écrit, une méthode éprouvée pour assurer l’autonomie des apprenants
Le titre de Technicien de l’intervention sociale et familiale ne définit pas un nouveau métier, il est le résultat de la réforme de la profession de travailleuse familiale, et marque ainsi clairement sa place spécifique parmi les autres professions sociales. Par le décret du 9 septembre 1999, les pouvoirs publics se sont engagés dans une refonte totale de la formation initiale aboutissant à un diplôme d’Etat de niveau IV, dans l’attribution à la fois d’un titre professionnel correspondant aux pratiques actuelles et d’un statut en adéquation avec leur qualification. Ces changements ouvrent sur un éventail plus large de possibilités d’emplois qui ne se limitent plus seulement à l’aide à domicile.
Bernadette Bonamy présente dans cet ouvrage toutes les caractéristiques du métier de TISF depuis l’obtention de ce nouveau titre. En s’appuyant sur le vécu quotidien de ces professionnels, elle décrit les pratiques, les publics concernés et les problèmes sociaux rencontrés. Elle démontre ainsi très concrètement la spécificité de leurs interventions, acquise par une formation adaptée et une méthodologie maîtrisée. Les techniciens de l’intervention sociale et familiale sont clairement identifiés comme des travailleurs sociaux de proximité.
Devenir mère est un moment privilégié dans la vie d’une femme. Mais parfois, l’inquiétude, l’épuisement, ou la tristesse viennent assombrir le bonheur attendu. Ces moments sont d’autant plus difficiles à vivre que la jeune maman n’ose pas avouer les sentiments qui la troublent. De crainte de passer pour une mauvaise mère.
Longtemps, séparation a rimé avec démolition, divorce avec catastrophe. Aujourd’hui, avec 105 000 divorces prononcés en France par an, on ne peut plus en rester à cette simple idée. Divorcer, pour toi et ta famille, cela signifiera peut-être règlements de comptes, avocats, procédures et jugements. Quel rôle joueras-tu ? Auras-tu ton mot à dire ? Ensuite, divorcer, ce sera aussi laisser à une nouvelle histoire d’amour la chance de s’épanouir. Ce sera agrandir le cercle de famille si tes parents se remarient et vivre les différences au quotidien. Cet Essentiel Milan Junior se propose de t’aider à comprendre ce qui t’arrive et à connaître les droits et les devoirs de chacun.
On n’entend que lui , il ne nous lâche pas , il nous envahit , il me bouffe …, se plaignent souvent les mères. Elles font de leur mieux, mais rien ne va et la réponse du parent excédé renforce les comportements insupportables de l’enfant. Puis la culpabilité et le doute forment un cercle vicieux dans lequel on s’enferme…
Quels sont les aliments qui te font grandir ? Pourquoi ne se nourrit-on pas de la même manière dans tous les pays ? Comment savoir ce qu’un animal doit manger ? Avec Justine, réponds à toutes ces questions ! Pars à la découverte de photoreportages et de documents scientifiques qui te feront voyager pour comprendre le monde.
Pleurs et colères expose une façon nouvelle de comprendre la fonction des pleurs au cours du premier âge et de l’enfance. Ce livre révolutionnaire vous aidera à améliorer vos rapports avec les enfants, que vous soyez parent, substitut parental, enseignant ou professionnel de la santé, et à mieux comprendre pourquoi les bébés et les enfants pleurent. Vous y apprendrez comment répondre au mieux à leurs manifestations. Il vous permettra également : d’aider les bébés à dormir toute la nuit ; d’aider les enfants à surmonter le stress et les traumas ; de développer leur capacité d’attention et leur intelligence ; d’améliorer leur estime d’eux-mêmes et leur équilibre émotionnel ; de réduire leurs comportements violents
Rien n’est plus ancien que le souci de la qualité dans les institutions sanitaires et sociales. Pourtant, le thème connaît aujourd’hui un regain d’actualité à la faveur des changements législatifs (lois du 2 janvier et du 4 mars 2002) et des attentes des usagers. Cette obligation croissante peut aussi devenir une chance pour les professionnels et leurs institutions. Pour les auteurs, la démarche qualité est une invitation à une reconquête du sens, une redécouverte des valeurs fondatrices de la santé et du social. Mais vouloir la qualité, ce n’est pas forcément l’obtenir. L’ouvrage donne plusieurs conseils méthodologiques pour réussir la démarche évaluative (ses quatre étapes), l’auto-évaluation et la démarche qualité. La mise en oeuvre d’une politique de la qualité suppose également une aptitude à conduire le changement. La qualité est d’abord une construction sociale qui sollicite l’engagement, la créativité et la coopération des professionnels. Le lecteur à la recherche d’outils concrets d’évaluation de la qualité trouvera dans cet ouvrage des conseils d’élaboration et des référentiels concernant les établissements de santé, les institutions accueillant des personnes âgées, des enfants ou des adultes handicapés, des personnes en situation d’exclusion. Enfin, la question de la maltraitante et ses liens avec la démarche qualité est largement évoquée.
L’animation, les techniques de maintien de l’autonomie doivent être aujourd’hui une partie intégrante de la prise en charge de la personne âgée. Ces savoirs et savoir-faire nécessitent une formation, c’est pourquoi ils représentent une part importante des techniques professionnelles du BEP Carrières Sanitaires et Sociales. Ces techniques intéressent également les élèves du BEPA (option services), de la mention complémentaire d’aide à domicile ainsi que les adultes préparant le C.A.F.A.D. : certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile. Dans le cadre du programme l’auteur aborde le délicat problème du maintien de l’intégrité de la personne âgée autant à domicile, qu’en institut spécialisé.
Jusqu’à présent, personne n’avait osé aborder, voire effleurer cette triste réalité du suicide des enfants, préférant souvent la nier en la dissimulant au travers de jeux dits dangereux. Le suicide touche aussi les plus petits, les enfants, les préadolescents. Je suis convaincue que la lecture de ce livre remarquable permettra de sauver des vies. Je suis convaincue que ce travail est vital, afin d’agir pour prévenir la souffrance des enfants qui, par désespoir, faute d’être entendus par les adultes, agissent de manière risquée jusqu’à l’accident fatal prévisible. Le travail inédit réalisé par Boris Cyrulnik à travers une approche pluridisciplinaire, mêlant neurobiologie, biochimie, psychologie, sociologie et autres disciplines nous éclaire. Ce livre nous donne de l’espoir. Nous pouvons tous, dès à présent, être des acteurs de la prévention du suicide des enfants. L’amour, l’affection, les liens familiaux, l’écoute d’adultes constituent des protections efficaces. Je crois que le message le plus important de ce livre remarquable de Boris Cyrulnik, c’est que l’histoire n’est jamais écrite , Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative.
Souffrances du corps, troubles alimentaires, comportements violents, accès d’angoisse, isolement, mutisme ou dépression : quand l’adolescent va mal, il le dit avec des mots, des silences, des actes qui sont autant d’appel au secours. Il va parfois jusqu’à mettre sa vie en danger pour tenter d’exister… au risque d’en mourir Ils sont de plus en plus nombreux, garçons et filles, à souffrir de ce mal-être, sous les yeux de parents impuissants. Comment réapprendre à écouter, à comprendre ? Fugues, anorexie, drogue, comportements suicidaires… Ce livre explore les origines de ces troubles, analyse les réactions des adultes et propose de nouveaux modèles de relation fondés sur la confiance, la communication, la remise en question, pour aider l’adolescent et sa famille à sortir de l’impasse. Ensemble…
Fruit de trente ans de recherche clinique interdisciplinaire, l¿ouvrage marque un tournant radical dans les pratiques et les modes de pensée des divers acteurs autour de la femme enceinte et du nouveau-né. La prévention en santé mentale est possible, à condition d¿apprendre à « penser ensemble » dès le début de la grossesse et d¿offrir aux parents vulnérables l¿enveloppe humaine nécessaire pour qu¿ils reprennent confiance en eux-mêmes et dans leur enfant. A l¿articulation du somatique et du psychique, de nouveaux outils conceptuels et cliniques sont ici développés : leur efficacité s¿exprime dans le témoignage des parents et le bien-être des bébés.
Philippe Gaberan fait ici le pari de restaurer la figure de l’adulte éducateur dont les trois figures emblématiques, le père, le professeur et l’éducateur spécialisé sont mises à mal par un libertarisme dont la logique n’est pas seulement économique, mais aussi idéologique dans sa tentative d’effacer ce qui fait l’humanité de l’homme. Loin de céder à une vision pessimiste de l’avenir, l’ouvrage se veut porteur d’un projet autant politique que pédagogique. Les trente préconisations proposées ici constituent une exhortation joyeuse à l’apprentissage de cette posture d’adulte éducateur et à son exercice au sein non plus d’institutions mortifères, familles, écoles et structures spécialisées encloses sur elles-mêmes, mais d’une toile réticulée d’acteurs exaltant le devenir de l’être et exultant le plaisir à être.
Il y a des difficultés de la vie, des émotions enfouies qui ne trouvent aucune explication dans la période postnatale. C’est que leur origine remonte aux mystères de la vie intra-utérine : en effet, le foetus capte littéralement les émotions de sa mère. Il perçoit les moindres vibrations du vécu de ses parents. Dans des épreuves difficiles pour eux, comme dans des moments heureux, il a tendance à se charger d’émotions qui ne lui appartiennent pas. Ces différents ressentis marqueront alors profondément sa vie d’adulte.
Après L’analyse des pratiques professionnelles (1996), puis Analyser les pratiques professionnelles (1998), voici le troisième livre dont nous assurons la coordination. Nous poursuivons ainsi notre projet de mettre à disposition des lecteurs des textes de praticiens invités à formaliser leur expérience d’analyse des pratiques professionnelles. Cette fois, ce qui rassemble les différentes contributions, toutes inédites, réunies dans cet ouvrage, c’est le domaine d’activités dans lequel exercent les professionnels auxquels ces expériences s’adressent : le champ des interventions socio-éducatives.
Pour présenter les différents textes, nous avons conservé les principes précédemment adoptés. En fonction du type de dispositif d’analyse des pratiques professionnelles instauré, nous avons distingué ceux relevant de la formation professionnelle, initiale ou continue, qui visent avant tout l’évolution individuelle des sujets, de ceux qui, accordant une attention privilégiée aux dimensions collectives, se caractérisent par des démarches d’intervention ou de consultation. Par ailleurs, élargissant la perspective, il nous a semblé important d’intégrer des apports témoignant d’approches menées plus en extériorité : les études et les recherches-actions.
Univers bien plus complexe qu’on ne croit, le monde de l’enfant est bien sûr fait de magie, d’insouciance, de naïveté… mais aussi de fragilité, de peurs, de doute et de culpabilité – sans parler d’une extrême réceptivité à ce qui se passe autour, dans la sphère des adultes. Sommes-nous assez vigilants, par exemple, aux propos tenus ” entre grandes personnes ” devant des enfants, y compris des bébés, aux oreilles écarquillées ? Certaines phrases qui se veulent anodines, voire amusantes ou rassurantes, peuvent par fois s’avérer angoissantes ou même terrorisantes pour les enfants qui les entendent au premier degré. Enfants et adultes relèvent de deux mondes qui interférent, à la fois proches et différents. Chacun apporte à l’autre ce qu’il est – pour un équilibre à trouver dans le respect. Nous sommes là au coeur de la psychologie… et c’est précisément ce que l’auteur propose à son lecteur d’explorer avec lui.
Le dictionnaire ne se limite pas à des « définitions », mais interroge l’ensemble des acteurs impliqués par le sujet âgé. Conçu comme un outil de travail, il offre différents niveaux de compréhension des thèmes et une large ouverture vers des débats avec le souci d’éclairer le manque de consensus sur les limites de la discipline gérontologique et d’apporter des éléments concrets de réflexion référés à la pratique médico-sociale (structures, équipes, management…). Résolument pluridisciplinaire et orienté vers les aspects novateurs de la gérontologie sociale, il introduit de nombreux concepts dans l’actualité de leur mise en place, ainsi que des termes récents.
En ces temps de redistribution incertaine et conflictuelle des places de chacun, comment se structurent psychiquement les différences entre le masculin et le féminin, le paternel et le maternel ? Comment les ” désirs de pères ” se construisent-ils aujourd’hui, à l’articulation d’histoires singulières et des mutations sociales en cours ? La disparition d’une norme identificatoire unique est-elle, pour ceux qui deviennent ou souhaitent devenir pères, rupture dans la transmission, promesse d’un accès plus aisé à leur part féminine, source de libertés et de fragilités inédites ? Les auteurs explorent ici en quoi les métamorphoses des représentations conscientes et inconscientes de la paternité modifient le devenir de l’enfant, la manière d’être parent et, chez les professionnels de la petite enfance et de la périnatalité, nombre de pratiques institutionnelles.
Raconter sa vie sans rien en omettre, sans rien vouloir laisser dans l’ombre, sans rien oublier, tel semble être l’objectif d’Yves Lacroix. Mais peut-on raconter une vie comme la sienne dans la langue commune, celle des autres hommes, celle de ceux qui ne sont pas porteurs d’un handicap, d’une infirmité, d’une maladie ?
Et lorsque l’on entretient, comme l’auteur, des rapports complexes avec son handicap, les choses sont plus difficiles mais aussi plus riches. Parfois ce handicap se fond en lui, l’imprègne, le forme, le modèle, lui donne son identité, une identité fascinante et multiple, vagabonde et aventureuse. D’autres fois, il est comme posé à l’extérieur, personnalité anonyme qui l’emplit de rage, de haine de soi et de l’autre. L’écriture donne alors naissance à une nouvelle identité d’homme, inattendue, violente, séductrice et séduisante.
La rage de soi et la rage de vivre se confondent dans un même mouvement dans ce livre unique, dérangeant, passionnant, parfois presque précieux comme un bijou, parfois insupportable comme l’ami qui vous agace.
Comprendre pourquoi les filles sont différentes et trouver les clés pour leur permettre de devenir des femmes fortes et épanouies. Les spécificités du sexe féminin ; la particularité et la force de la relation mère-fille; l’importance de la création et du renforcement du lien paternel; le décryptage des différents stades du développement intellectuel, physique et émotionnel de l’enfant, de la naissance à l’adolescence; le rôle de l’école et de l’éducation; comment la société conditionne les filles. Des conseils pratiques, des résumés et des témoignages complètent ce livre et permettent de faire le point sur les questions que vous vous posez.
Plus de 1 million de salariés, 6o milliards d’euros de budget cumulé, 10 millions de bénévoles : les associations participent à l’économie nationale et jouent un rôle majeur dans notre vie sociale et militante. Or elles doivent faire face à une multiplication des causes défendues et des sollicitations du public alors que leurs ressources se raréfient. Bref, assumons : même les associations connaissent la concurrence! Comment se distinguer, valoriser son projet, faire passer son message dans le but de réaliser au mieux ses actions ? L’enthousiasme des bonnes volontés et les belles idées ne suffisent pas. Communiquer sur ses actions, ses valeurs, mais aussi pour collecter des fonds est ainsi devenu aujourd’hui un enjeu crucial pour toutes les associations. L’ouvrage Communication et marketing de l’association offre les clés essentielles pour maîtriser ces notions, illustrées par de nombreux exemples. L’auteur analyse les différents outils et supports de communication : communication par Internet, communication interne, relations avec la presse, relations publiques, communication d’influence et communication de crise. Il étudie également les techniques de développement des ressources de l’association : financement publics, marketing direct, organisation d’un événement, bénévolat, partenariats avec les entreprises (mécénat, parrainage, sponsoring), collecte fonds par Internet, street fundraising, capital campaign, comment transformer une idée en un projet finançable, travail avec des prestataires ou réalise un diagnostic et une évaluation sa démarche marketing. et ouvrage pédagogique, d’un style rédactionnel particulièrement adapté aux dirigeants d’association, est par ailleurs enrichi de fiches techniques sur les risques juridiques liés à la communication et au marketing nom, marque, logo, fichiers informatiques, message, site internet, libéralités, partenariat et lobbying.
Que faire face à sa fille ou son fils de trois ans qui décide de ses heures de repas et de coucher ‘ Comment gérer l’enfant qui n’écoute jamais en classe, répond aux enseignants et refuse systématiquement de ranger sa chambre ‘ Et l’adolescent qui n’adresse plus la parole à ses parents ou exige telle ou telle marque de vêtements ‘ Faut-il recourir à l’autorité et de quelle façon ‘ Comment élever un enfant pour qu’il s’épanouisse tout en apprenant à respecter les autres ‘ Tel est l’enjeu fondamental de ce livre qui nous montre comment, en croyant bien faire, nombre d’entre nous ont démissionné de leur rôle éducatif. De petit roi simplement trop gâté, l’enfant a pris le pouvoir, est devenu un bourreau domestique, n’utilisant ses parents que pour son bon plaisir. Nous pouvons tous, sans nous en rendre compte, devenir des mères, des pères stressés, dominés et manipulés par nos enfants, qui n’en tirent qu’un faux bénéfice. C’est en prenant conscience de nos préjugés et de nos difficultés face à l’autorité que nous éviterons ou mettrons fin à la tyrannie. Car aimer, c’est aussi savoir dire non.
Assumer la fonction communication dans l’entreprise… Pourquoi ? Comment ? Cet ouvrage présente de façon pratique tout ce qu’il est indispensable de connaître pour bâtir une stratégie et mener à bien les actions de communication – tant interne qu’externe – avec le maximum d’efficacité. Avec tous les mots clés de la communication d’entreprise expliqués de façon claire et précise.
Recherche collective réalisée dans le cadre d’un ACORA (Atelier Coopératif de Recherche Action) sur les compétences des parents d’enfants en situation de handicap
Les pères et les mères sont aujourd’hui sur la sellette. Accusés de tous les maux, quand ils ne s’accusent pas eux-mêmes, ils tentent cependant de remplir leur rôle de père et de mère le mieux possible. Ils n’ont d’ailleurs pas d’autre choix puisqu’ils sentent que les nouvelles générations leur demandent des comptes. Croyant pouvoir s’exonérer de la culpabilité qu’ils ressentent, ils se sont mis au service total de leurs enfants. Les résultats sont pour le moins paradoxaux : les relations du couple en sont affectées et leurs enfants deviennent souvent des tyrans domestiques dont ils viennent se plaindre auprès des soignants. Parce que notre société a perdu ses repères, ne devient-il pas urgent et nécessaire de restaurer nos valeurs fondamentales ‘ Il est ici question du père, de la mère et de l’enfant. J’espère modestement aider à faire mieux comprendre ce trio qui est l’essence même de la vie. A. N.
De quoi ont donc accouché le plan périnatalité de 1994, les décrets de périnatalité du 9 octobre 1998, la loi de santé publique et le plan périnatalité 2005-2007 ‘ L’objectif assumé de diminuer la mortalité périnatale et maternelle en France, s’est-il réalisé, grâce à l’amélioration du fonctionnement des maternités – création des 3 niveaux gradués de maternités – le développement des transferts in utero et les pratiques de travail en réseau ‘ Le déploiement d’une offre plus humaine et plus proche, prônée par le rapport de septembre 2003 et la dernière loi de santé publique, a-t-il bien eu lieu ‘ Que sont donc devenus ces réseaux de périnatalité dont on attendait tant, en termes de prise en charge globale et continue des femmes enceintes, d’information et d’accompagnement, de formation des professionnels engagés, d’évaluation ‘ Quels sont aujourd’hui les politiques et l’éthique de ces réseaux ‘ Leur efficacité a-t-elle fait ses preuves ‘ Le réseau éveille-t-il une nouvelle culture du soin ou n’est-il qu’un simple agencement gestionnaire, administratif et financier qui contraint à la mutualisation des moyens ‘ La transdisciplinarité requise y apparaît-elle vraiment opératoire ‘ Et qu’en pensent donc les « usagers », femmes enceintes, leurs compagnons, leurs soignants, leur médecin traitant… ‘ Ce numéro de Spirale fait le point sur ce et ceux qui en 2012 font réseau, en périnatalité
Les hyperactifs, qui sont-ils ? Adultes, enfants, adolescents, hommes ou femmes, personnages célèbres ou êtres familiers, ils font partie de notre quotidien… En effet, près de 5 % des enfants et 2 % des adultes seraient atteints de ce syndrome qui associe une hyperactivité, un défaut de l’attention et une impulsivité.
Maladie, trouble, anomalie de fonctionnement de certaines parties du cerveau, l’hyperactivité représente souvent un handicap dans la vie de l’enfant et de sa famille. Reconnaître ce trouble, le réduire et prévenir ses complications sont autant de défis auxquels des professionnels de l’hyperactivité tentent de répondre à travers ce livre. Aucune voie n’est négligée rééducation orthophonique, psychomotricité, thérapie du comportement et de l’estime de soi, traitement médicamenteux sont successivement explorés.
En dehors de toute polémique, Réponses à vos questions sur l’hyperactivité a pour but d’informer, démystifier, rétablir une vérité scientifique, tout en aidant les familles confrontées à ce trouble pour le moins agitateur
L’histoire de Léon et de Myrtille, est une aventure qui se passe dans une forêt magnifique, où ça sent bon les fleurs et le foin. Mais trop souvent, dans les forêts, la mort guette au tournant de chaque arbre, de chaque caillou. Un jour, Léon a un accident qui lui est fatal ; la culpabilité, la colère et la tristesse s’installent chez ses amies. Le chagrin passant, c’est Myrtille qui soudain… Ce conte a pour but d’installer le dialogue entre l’adulte et l’enfant sur les thèmes de la mort, de l’accident, du rituel, du deuil, de la perte d’un ami et du souvenir…
Les violences familiales causent de graves souffrances,et laissent de profondes séquelles chez les victimes. La condamnation des parents n’empêche pas toujours la récidive. Le placement des enfants ne garantit pas qu’ils échapperont à la violence aujourd’hui et demain.
“Comment se fabrique une personne Violente avec les gens qu’elle aime?”
En considérant la psychologie de l’enfant maltraité, y compris celui qui demeure en l’adulte violent, on peut, à certaines conditions, rompre le cycle des répétitions transgénérationnelles de violence. Les professionnels peuvent aider ces parents à réfléchir, évoluer, et développer de nouvelles manières de faire avec leurs enfants.
Zygmunt Bauman traite ici de la façon dont les hommes
tentent d’ajuster leurs relations, tant amoureuses que sociales, dans un monde de surproduction d’objets et de produits. Selon lui, la formule de Musil ne vaut plus : l’homme contemporain n’est pas sans qualités , il est devenu sans liens . Cette dé-liaison peut être vue. comme une libération ( soyez libre , sans attaches , c’est le slogan, l’éthique préfabriquée vendus par tous les publicitaires), mais c’est aussi le danger de la solitude et de la déréliction ; c’est la peur constante d’être jeté – par exemple en recevant un émail ou un SMS. Le monde liquide de la modernité triomphante est celui de la liberté, de la flexibilité, mais aussi de l’insécurité. Bauman
s’interroge sur ces relations humaines où l’on jauge, évalue, choisit, jette, où l’on passe des contrats et des deals temporaires : tu me plais-tu ne me plais plus ; je te prends-je te quitte. Je refais ma vie. Les couples se composent, se décomposent et se recomposent ou bien ils vivent semi-attachés . Les relations durables ont été liquidées au profit de liaisons flexibles, de connexions temporaires et de réseaux qui ne cessent de se modifier, aussi bien sur les plans sexuel et affectif qu’au niveau du voisinage, de la ville et finalement de la société tout entière.
Nous devons tous faire face à des difficultés dans nos vies. Nous avons parfois l’impression que tout nous échappe, que rien ne se passe comme prévu. Les aléas de l’existence me l’ont appris. Pourtant, ma vie est belle, je suis profondément heureux. A travers ce livre, je souhaite transmettre ce message d’espoir et d’optimisme en ces temps de morosité ambiante. On peut trouver son bonheur face aux obstacles en donnant du sens à sa vie. Antoine Durand est atteint d’une maladie génétique particulièrement grave et invalidante : la myopathie de Duchenne. Il se déplace en fauteuil roulant, il ne bouge plus que quelques doigts et une machine l’aide à respirer. Malgré des forces qui s’amenuisent de jour en jour, il fait preuve d’une énergie hors du commun qui lui permet d’avoir la vie à laquelle il aspire. Aujourd’hui, il est un jeune homme épanoui. Pour en arriver là, il a dû surmonter bien des épreuves. Du diagnostic de sa maladie peu après sa naissance à sa vie d’aujourd’hui, il raconte le combat contre la myopathie et contre les préjugés liés au handicap, la difficile insertion dans le monde du travail, les moments de doute et de désespoir. Mais aussi les grandes joies, le parcours scolaire brillant, le soutien sans faille de ses proches et de l’AFM-Téléthon. Et la certitude que l’avenir lui réserve de belles surprises. Au-delà du témoignage bouleversant sur le handicap, ce livre est une vraie leçon de vie et de sagesse pour tous.
Le Bien et le Mal, un « Goûter Philo » pour réfléchir sur ce que sont, philosophiquement, ces deux notions.
Comment la souffrance au travail peut-elle modifier le sujet de l’intérieur ? Quelles défenses psychiques, quelles stratégies, est-il conduit à mettre en place, parfois à son détriment ? Dans quelle mesure ces attitudes se sont-elles banalisées, que l’on soit à l’atelier, au bureau ou dans l’entreprise ?
Telles sont les questions auxquelles répond Christophe Dejours dans un livre qui a marqué l’acte de naissance de la psychodynamique du travail. Le lecteur découvrira à travers cette nouvelle édition combien ces questions restent d’actualité : non seulement la centralité du travail, qui en était le postulat, ne peut être remise en cause, mais on constate que sont apparues ces dernières années de nouvelles pathologies liées à la souffrance psychique engendrée par le travail. Au-delà de la compréhension nécessaire d’un tel phénomène, ce livre apporte des outils pour agir.
Cette nouvelle édition comporte, outre les textes de 1980 et de 1993 sur la psychodynamique du travail, une longue préface de l’auteur et un addendum sur les nouvelles stratégies de défense.
Ce ne sont pas les événements qui nous font mal, mais l’interprétation que nous en avons. Epictète
On n’échappe pas à son crocodile . Le crocodile , c’est notre cerveau reptilien, qui, depuis la nuit des temps, nous dicte notre conduite dès que nous nous sentons menacés – et nous permet ainsi de satisfaire nos besoins fondamentaux. Mais le crocodile, s’il est bavard, parle dans un langage très différent de celui dans lequel nous raisonnons : le langage des émotions. Et lorsqu’il tente de communiquer, le plus souvent nous ne comprenons pas ce qu’il nous dit. De cette incompréhension naissent le stress et le mal-être.
Nous aider à décoder les messages du crocodile, ce qu’il exprime de nos manques et de nos souffrances, voilà le pari de ce livre. A nous de l’apprivoiser, pour mieux connaître notre esprit, et devenir enfin les acteurs-auteurs de nos vies.
Ecrire dans le domaine social ne s’improvise pas, et ce, d’autant plus que le rapport va servir de support à une prise de décision majeure pour une personne ou une famille. Dans ce cas, la question de l’écriture ne se pose plus seulement en termes d’éthique ou de principe mais en termes de maîtrise. Forte de son succès, cette seconde édition mise à jour apportera aux acteurs du social : assistants de service social, éducateurs, conseillers en économie sociale et familiale, délégués à la tutelle, techniciens de l’intervention sociale et familiale, médecins, infirmiers… tous les outils techniques pour maîtriser la formalisation de leurs écrits. Cet ouvrage a pour ambition de fournir des repères conceptuels, théoriques, mais surtout méthodologiques pour sécuriser l’écriture professionnelle et lui donner ainsi sa pleine efficience. Les documents sont systématiquement présentés avec leurs principales caractéristiques et suivis d’un exemple retravaillé à partir de documents originaux. Ils sont ainsi directement opérationnels et peuvent être utilisés par les professionnels et les services pour formaliser leurs propres écrits.
Ce guide enseigne de manière claire et simple l’analyse et l’interprétation des messages véhiculés par les dessins. Apprenez à développer votre sens de l’observation et à exercer votre curiosité pour comprendre la signification de vos propres dessins, ceux de vos parents, amis et enfants. Que ce soit par simple plaisir ou pour mieux connaître les gens qui vous entourent, ce nouveau savoir vous donnera l’occasion de cerner leurs besoins ainsi que leurs faiblesses et leurs forces.
Ce livre développe la capacité de chacun à transmettre par écrit ses acquis individuels ou collectifs, dans une activité sociale, professionnelle ou de formation.
Cet ouvrage a pour objectif de procurer des outils pratiques permettant à tous ceux qui ont quelque chose à dire de le faire avec clarté, précision et pertinence. Sont donc abordés successivement
– Le code de l’écrivain qui explique les exigences posées à chaque auteur, au plan culturel et au niveau de la démarche de la pensée.
– Le code de l’écriture qui rappelle les nécessités de la construction du message à transmettre par le choix des mots, la composition de la phrase et l’organisation des paragraphes, chapitres et parties.
– Le code structurel qui précise la démarche à suivre pour délivrer un message cohérent : introduction, développement, conclusion, sans oublier le rôle du plan, de la transition, de l’analyse et de la synthèse.
– Le code typographique qui présente les obligations techniques que tout auteur se doit de connaître pour présenter un manuscrit à un éditeur, à un jury ou à sa hiérarchie.
L’auteur se trouve inséré dans un ensemble médiatique qui exige de lui respect du lecteur, pour une démarche de recherche de vérité. Ce n’est pas facile; ce livre essaye de répondre à ce défi quotidien.
On ne possède pas automatiquement la sagesse et l’efficacité nécessaires à l’art d’être parent. C’est un métier qui s’apprend sur le tas . Toutefois, pour éviter de commettre des erreurs, il est utile de bien connaître le chemin que tous les enfants parcourent jusqu’à leur complet épanouissement. Pour le docteur Dodson, tout se joue avant l’âge de six ans. Il importe donc d aider
On s’est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d’épreuves immenses et se faire une vie malgré tout. Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d’organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis. C’est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l’adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille.
Enfant, Sean Barron semble normal. Certes, il crie souvent, déteste être pris dans les bras ; aux yeux de ses parents, c’est un mauvais cap à passer. Mais plus il grandit, plus son comportement devient difficile, incontrôlable. La vérité éclate, brutale : Sean est autiste. Grâce à leur amour, leur compréhension, leur patience, ses parents réussissent enfin à établir un lien avec lui. Un nouveau Sean naît alors. Il nous raconte les années que cette mystérieuse maladie lui a volées. Il se souvient de tout : la fureur, les obsessions, l’isolement terrifiant, le désir désespéré de s’en sortir… Récit à deux voix : celle d’une mère qui veut comprendre le sentiment autodestructeur de son enfant, celle d’un petit garçon miraculeusement échappé des affres de l’autisme.
Chaque tout-petit dépend de ses parents qui doivent satisfaire ses besoins essentiels. En remplissant cette mission, ils résoudront un grand nombre de problèmes et contribueront au développement de leur enfant dans le calme et la satisfaction. L’auteur de cet ouvrage livre ici tous ses conseils pour que votre bébé dorme d’un sommeil d’ange, tous les trucs pour calmer ses pleurs, toutes les manières de l’alimenter au sein ou au biberon, toutes les techniques pour mettre en place de bonnes habitudes.
Le Petit Prince est paru pour la première fois il y a cinquante ans aux Etats-Unis. Quelques mois plus tard, son auteur, Antoine de Saint-Exupéry, disparaissait avec son avion en Méditerranée au cours d’une mission de guerre. J’aurais l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai , nous avait prédit l’enfant blond. Pour tous ceux qui aiment ses livres, Antoine de Saint-Exupéry n’est pas mort et Le petit Prince est plus vivant que jamais avec ses millions d’exemplaires et ses quelque quatre-vingts traductions. Voici donc un album de fête pour cette double commémoration : un album enrichi de la fabuleuse histoire de la naissance du Petit Prince . Car tout est fabuleux dans le monde du Petit Prince : aux Etats-Unis, on a retrouvé quelques dessins originaux qu’Antoine de Saint-Exupéry a préféré écarter au moment de remettre son manuscrit à l’éditeur. Ils sont pour la première fois publiés ici. Ils donnent au livre une coloration inattendue, qui en accentue la portée symbolique.
Ma fille, si coquette il y a six mois, ne traîne plus qu’en jeans informes ! Notre fils conteste tout : horaires des repas, orientation scolaire… Il dénigre nos valeurs et se lance dans des projets chimériques. Elle ne sait pas ce qu’elle veut… Quel parent ne frémit pas d’angoisse et ne se sent pas parfois dépassé, voire exaspéré, par son enfant à l’âge de l’adolescence ? La puberté, poussée vitale impérieuse, entraîne la perte de la tranquillité du corps, le deuil du bien-être enfantin, et de nouvelles relations aux autres. Sortir de l’enfance se traduit de multiples façons : par la contestation permanente, la critique, la transgression, voire l’apathie ou la dépression. L’adolescence, temps de franchissement et de passage, surprend celui qui l’éprouve, mais aussi ses parents, ses éducateurs et la société entière. Quel rôle les parents peuvent-ils jouer ? Leur faut-il attendre que jeunesse se passe, tenir un discours de copain-copain ou maintenir fermement un cap ? Faut-il protéger l’adolescent et couvrir ses éventuels dérapages ? Comment le laisser prendre ses responsabilités, avec des risques inévitables ? Doit-on le laisser libre de faire ce qu’il veut ? A quoi les parents doivent-ils être particulièrement attentifs ? Parfois, n’est-il pas nécessaire de faire appel à un tiers extérieur pour sortir de l’impasse ? A quel moment ? L’adolescence est une conquête, qui concerne le désir et la liberté. Elle contraint les parents à redéfinir leur métier et à tenir leur position, pour favoriser chez leur enfant l’apprentissage d’une autonomie réelle.
Croque le vie ! Pour savourer les grands bonheurs et tordre le cou aux petits ennuis.
La loi du 5 mars 2007 reformant la protection de l’enfance est un texte fondateur d’évolutions sensibles. Il permet de porter un regard renouvelé sur l’importance sociale des difficultés rencontrées par des centaines de milliers d’enfants. Grâce à cette loi, le Code de l’action sociale et des familles comporte désormais une vraie définition de la protection de l’enfance, et met en avant la notion d’intérêt de l’enfant qui doit guider toute décision le concernant . Pour mieux mettre en lumière la cohérence de cette nouvelle loi, l’ouvrage : expose les fondements des 40 articles de la loi, leur portée concrète mais aussi leurs limites ; détaille le renouvellement des modalités d’intervention au service des enfants et de leurs parents ; explicite les nouvelles conditions d’intervention des travailleurs sociaux et des autres professionnels de la protection de l’enfance. Rédigé par des auteurs ayant tous participés à cette réforme, cet ouvrage est à la fois un mémento et un livre de réflexion. Au-delà du strict commentaire de la loi, il propose explications et mises en perspectives sur l’ensemble des questions importantes qui relèvent également de la protection de l’enfance : le parrainage d’enfants, la création de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), la professionnalisation des assistants familiaux.
Dégradation de la santé, usure ou difficultés liées à l’âge, déclin professionnel… ainsi nomme-t-on diversement le vieillissement lié au travail. Justement, dans les toutes prochaines années, les entreprises seront confrontées à une situation générale de vieillissement de a population active. Comment vont-elles s’y prendre ?
De nombreuses entreprises envisagent comme seule réplique au vieillissement un traitement par l’emploi, c’est-à-dire une action de remodelage de la structure d’âges, avec les solutions que l’on sait : cessations anticipées d’activité ou incitation plus générale aux départs de salariés d’âge moyen… or les études démographiques indiquent que ces départs résolvent rarement les problèmes de vieillissement au travail. De plus, l’expérience montre que les informations chiffrées aptes à éclairer les enjeux de l’évolution démographique dans l’entreprise sont souvent insuffisantes, éparses, hétérogènes, ou peu organisées.
Voilà pourquoi les auteurs nous donnent à voir des outils de recueil et de représentation des données. A partir de cas concrets issus de l’industrie et des services, leur expérimentation permet d’observer l’évolution de l’âge des salariés au sein d’un service, de comparer les structures d’âges d’une population entre différents secteurs d’activité, d’analyser les groupes d’âges dans tel ou tel métier… Cette approche montre que : – la prévention du vieillissement au travail nécessite des solutions individuelles et collectives adaptées ; – pour anticiper ce phénomène, il importe d’élaborer des politiques du travail qui permettent en même temps à l’entreprise de sauvegarder ses savoir-faire et sa compétitivité, et aux salariés de bien vieillir en travaillant.
Loger tous les hommes dans des conditions tolérables de confort et de commodité est l’un des grands problèmes de notre temps. En tous pays, organismes publics ou privés établissent des programmes de construction et les entreprises spécialisées édifient sans relâche, aux portes des cités, des ensembles de plus en plus vastes, sans que nulle part, semble-t-il, on parvienne jamais à satisfaire une demande plus rapide encore. Mais cette insuffisance de nature quantitative ne s’aggrave-t-elle pas d’une absence de qualité ?
A l’amont des considérations théoriques d’ordre architectural et des normes officielles, qui constituent généralement le point de départ de notre réflexion, gît, à mi-chemin de celle-ci et de nos pulsions les plus intimes, tout un monde d’images, de rêveries et d’aspirations plus ou moins confuses où nous élaborons notre image idéale de la maison : l’inadéquation – apparemment irréductible – de cette image aux logements qu’on nous propose ou que nous occupons déjà constitue d’autre versant du problème du logement .
C’est la genèse, en chacun de nous, de cette maison idéale qui est considérée ici : de quels matériaux la fabriquons-nous ? Comment notre civilisation nous y convie-t-elle pour, ensuite, la confronter sans recours aux usages, aux lois de la tribu ?
Déconstruite, recomposée, monoparentale, homoparentale artificiellement engendrée, la famille occidentale est aujourd’hui soumise à un grand désordre d’où découleraient, nous explique-t-on, bien des catastrophes : les enfants violeurs et violés, les professeurs malmenés, les banlieues livrées à la délinquance. Notre époque génère ainsi une profonde angoisse : désorientée par la perte d’autorité du père, mutilée par la libéralisation des moeurs, bousculée par la précarité propre à l’économie moderne, la famille nous apparaît de moins en moins capable de transmettre les valeurs qu’elle a longtemps incarnées. Or, jamais en même temps elle n’a été autant revendiquée comme le lieu par excellence de l’épanouissement individuel. Puisque le père n’est plus le père, que les femmes maîtrisent la procréation et que les homosexuels ont la possibilité de se faire une place dans le processus de la filiation, la famille n’est-elle pas finalement condamnée et avec elle la possibilité pour chacun de nous de se construire comme sujet ? C’est à comprendre l’origine de ce désordre, à percer le secret de ces troubles et à imaginer l’avenir qu’est consacré ce livre.
On estime que 20 % des enfants bégaient à un moment ou à un autre de leur développement, le plus souvent entre 2 et 4 ans. La plupart du temps, ce bégaiement disparaît de lui-même, mais il devient chronique chez 1 % des jeunes enfants, et sur 4 d’entre eux, 1 restera bègue à l’âge adulte. Or, on sait aujourd’hui qu’une intervention orthophonique préventive – dès l’âge de 2 ans – auprès des enfants débutant un bégaiement est d’une grande efficacité. Ce guide a donc plusieurs objectifs : permettre au grand public de mieux connaître et de comprendre ce trouble afin que les personnes qui en souffrent puissent être traitées plus rapidement, aider les parents et les professionnels de l’enfance à mieux l’appréhender pour aider plus efficacement les enfants concernés, et enfin donner aux bègues adultes les outils pour comprendre leur trouble et trouver une prise en charge adaptée.
Au-delà d’une présentation des réflexions les plus actuelles sur le concept, cet ouvrage s’attache à répondre aux questions pratiques que pose l’empathie et qui sont au coeur du quotidien de l’action des professionnels autour de la grossesse, de la naissance et du post-partum. Une des composantes de l’empathie est la capacité, propre à l’espèce humaine, de prendre le point de vue d’un autre, tout en demeurant soi-même. L’empathie nous permet de : ressentir les émotions des autres, accéder à certaines de leurs intentions, faire des hypothèses sur leurs motivations, leur prêter des représentations. Elle est au coeur des pratiques professionnelles en périnatalité et dans toutes les relations de soin. Comment mieux la définir et en comprendre les différentes dimensions et usages dans le soin ? Comment se développe-t-elle chez le nourrisson ? Cette capacité peut-elle être altérée et quelles en sont les conséquences ? Des spécialistes, chercheurs et cliniciens, font part de leurs expériences et de l’avancée de leur réflexion.
Le handicap, qu’il soit physique, mental, psychique, cognitif, sensoriel ou polyhandicap, recouvre des réalités multiples pour les personnes touchées, ce qui implique autant de réponses différentes de la part des professionnels. La classification internationale des handicaps (CIH) appréhende les situations en trois temps, afin de proposer la réponse la plus adaptée aux difficultés rencontrées : la déficience est la perte ou l’anomalie d’une fonction physiologique ou psychologique ; l’incapacité est la restriction d’aptitude qui en découle ; le désavantage décrit les conséquences des éléments précédents sur la vie sociale de l’individu. Ces fiches décrivent les différentes formes de handicap du point de vue de la connaissance des déficiences ainsi que de leur prise en charge thérapeutique et éducative.
La construction du réel chez l’enfant. Dans ce livre qui fait suite à la naissance de l’intelligence chez l’enfant, Jean Piaget étudie les étapes par lesquelles, au cours de ses deux premières années, l’enfant parvient à se faire la représentation d’un monde objectif permanent et indépendant de cette représentation elle-même.
Cette construction s’effectue par deux mouvements complémentaires : accommodation de la pensée aux choses et assimilation des données nouvelles par l’acquis antérieur.
Ce livre peut être considéré comme un classique de la psychologie de l’enfant.
Les agacements ne surgissent pas au hasard. Jean-Claude Kaufmann nous montre comment et pourquoi l’atmosphère se charge soudain d’électricité dans les couples les plus pacifiques. Ils croient ne faire qu’un. Ils se trompent. Le choc des cultures individuelles continue à faire rage en silence, produisant des décharges émotionnelles quand un objet ou une attitude révèlent pour la millième fois l’intolérable et incompréhensible résistance de l’Autre. D’innombrables tactiques sont alors déployées. Guerrières (vengeances secrètes), neutres (bouderie) ou subtilement amoureuses. Car cette histoire conjugalement agitée heureusement se termine bien : c’est en sachant vaincre les agacements que se fabrique l’amour.
L’HOMME est un outil pratique qui doit permettre à toute personne intéressée par la question des droits de l’Homme, aux membres des organisations non gouvernementales, aux juristes et praticiens du droit (avocats, étudiants…) et tout particulièrement aux victimes de violations de leurs droits, de découvrir ou de mieux connaître l’ensemble des mécanismes de protection internationale des droits de la personne humaine. L’intervention active de la Société civile est indispensable pour que cette protection soit effective : une bonne connaissance de ces instruments internationaux, leur utilisation plus fréquente par une meilleure pratique ne peut les rendre que plus efficaces.
La naissance : le plus beau moment de la vie et pourtant… Lorsqu’elle ouvre les chambres de la maternité où elle travaille comme puéricultrice, Béatrice doute de l’existence qu’elle a choisie. Une maternité. Chaque porte ouvre sur l’expérience singulière d’une femme tout juste accouchée. Sensible, vulnérable, Béatrice, qui travaille là, reçoit de plein fouet ces moments extrêmes. Les chambres 2 et 4 ou encore 7 et 12 ravivent son passé de danseuse nue sillonnant les routes à la lumière des projecteurs et au son des violons. Ainsi réapparaissent Gabor, Paolo et d’autres encore, compagnons d’une vie à laquelle Béatrice a renoncé pour devenir normale. Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus supporter la violence du quotidien de l’hôpital. Un hommage poignant au corps des femmes, et un regard impitoyable sur ce qu’on lui impose.
Un matin, les amis de Blaireau se rassemblent devant sa porte. Ils s’inquiètent parce que leur vieil ami n’est pas venu pour leur dire bonjour comme d’habitude… Un livre plein d’émotion et d’espoir, à lire ensemble.
Les services occupent une place de plus en plus importante dans l’économie puisqu’ils représentent plus des deux tiers de l’activité des entreprises. Le succès de l’entreprise repose plus que jamais sur la qualité du service rendu au client, sur la satisfaction liée à l’usage et sur la qualité de la relation avec la clientèle. Cet ouvrage répond aux questions que tout manager doit se poser avant de mettre en place une stratégie de services : Comment définir le processus de la relation de service client ? Comment les clients perçoivent-ils la valeur d’un service ? Quelles sont les particularités attachées à une stratégie de service ? Comment mettre au point un plan de développement des services ? Pourquoi la place du personnel et de l’encadrement est-elle fondamentale dans la relation de service ? Comment gérer et piloter au mieux la relation de service ? Cet ouvrage s’adresse à la fois à l’initiateur d’une démarche de définition et d’approfondissement de la relation de service ainsi qu’à celui qui aura à la rendre plus performante et à l’adapter sur le long terme.
Les services occupent une place de plus en plus importante dans l’économie puisqu’ils représentent plus des deux tiers de l’activité des entreprises. Le succès de l’entreprise repose plus que jamais sur la qualité du service rendu au client, sur la satisfaction liée à l’usage et sur la qualité de la relation avec la clientèle. Cet ouvrage répond aux questions que tout manager doit se poser avant de mettre en place une stratégie de services : Comment définir le processus de la relation de service client ? Comment les clients perçoivent-ils la valeur d’un service ? Quelles sont les particularités attachées à une stratégie de service ? Comment mettre au point un plan de développement des services ? Pourquoi la place du personnel et de l’encadrement est-elle fondamentale dans la relation de service ? Comment gérer et piloter au mieux la relation de service ? Cet ouvrage s’adresse à la fois à l’initiateur d’une démarche de définition et d’approfondissement de la relation de service ainsi qu’à celui qui aura à la rendre plus performante et à l’adapter sur le long terme.
D’Alexandre Jardin, on connaît d’abord les romans ou les films. Ce que l’on ignore, en revanche, c’est que cet enfant chéri du public a, plus secrètement, un autre visage : depuis des années, en effet, il tente de faire de la politique à sa façon, et dans le seul but de résoudre, avec des méthodes qui lui sont propres, un certain nombre de problèmes fondamentaux de la société française… Ainsi, voici déjà quelques années, il a essayé, avec des bénévoles, de s’attaquer au problème de l’éducation grâce à une micro-organisation (« Lire et faire lire ») dont l’ambition était simple : puisque la mauvaise maîtrise de la lecture est à la source de toutes les déviances sociales, pourquoi ne pas aider les jeunes en difficulté à mieux lire, à mieux comprendre ce qu’ils lisent ? Pour ce faire – et plutôt que de passer par « en haut » – il s’est attaché à mobiliser des retraités qui, hors horaire scolaire, lisent des histoires à des ados. Comme par hasard, cette méthode a porté ses fruits, et a conjuré la fatalité de l’échec scolaire des ados qui en bénéficiaient. Cette « pratique », d’abord développée en Bretagne, s’est généralisée. Elle rassemble aujourd’hui plus de six mille bénévoles… Du coup, Alexandre Jardin et son association ont ouvert de nouveaux chantiers : sur la violence en milieu scolaire, sur les prisons, sur l’intégration des immigrés, etc… Chaque fois, il s’est agi de recenser des « pratiques innovantes », de les faire appliquer, de les généraliser si les résultats sont concluants. A aucun moment, on ne passe par l’Etat ou par la législation « lourde ». Bref, ce qui se met en place, au jour le jour, c’est bien une autre façon de faire de la politique. Agir, concrètement, et tout de suite. Tel est le programme. 1 + 1 + 1 est le récit pittoresque, drôle, grave, polémique de cette aventure. On y découvre, avec l’auteur, l’inertie des « usines à gaz » réformatrices ; on y comprend mieux les raisons du discrédit qui pèse actuellement sur la politique ; on y devine ce que pourrait être une citoyenneté reconquise et imaginative. Il est pour le moins paradoxal et piquant qu’un écrivain comblé par le succès vienne ainsi à la rescousse d’un appareil d’Etat défaillant. C’est, en soi, un défi.Source
33 leçons de philo où les philosophes sont révélés sous leur vrai jour : des mauvais garçons, en butte à l’autorité religieuse, politique de leur temps, en bagarre constante contre la bêtise, parfois en fricotant furieusement avec les limites de la légalité. 33 cours théoriques pour dépoussiérer la philosophie suivis d’exercices pratiques et métaphysiques cocasses, surprenants et/ou cochonesques. 33 leçons pour rendre à la philosophie, aujourd’hui si populaire mais si inoffensive, son maquis et sa bonne odeur de poudre, de fer chauffé à blanc, et de vin rouge.